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Le système immunitaire est capable de protéger l’organisme contre les agents pathogènes, tels que les virus, les bactéries, les champignons, les parasites unicellulaires et pluricellulaires (p.ex.Ichthyophthirius ou vers des branchies) et d’éliminer les substances étrangères ainsi que les cellules corporelles défectueuses (p.ex. cellules cancéreuses). Font partie de ce système complexe de défense, différents organes (p.ex. thymus), des tissus exerçant une fonction de barrière, tels que, p.ex., les muqueuses (intestinales), différents types de cellules , ainsi que certains groupes de molécules, tels que, p.ex., les anticorps.
Tandis que le système immunitaire inné détruit tout ce qui est étranger à l’organisme et potentiellement dangereux, la défense acquise, spécifique des vertébrés, réagit de manière ciblée contre un agent pathogène donné. L’organisme peut « retenir » cet agent pathogène et, en cas de nouvelle attaque, réagir plus vite et plus fort. Les deux systèmes se complètent mutuellement en cas de réaction immunitaire.
Les organismes avec un système immunitaire fort tombent plus rarement malades. Les infections sont moins graves. Lorsque le système immunitaire est affaibli, une infime dose d’agents pathogènes suffit pour avoir des conséquences fatales. En plus de déficiences immunitaires liées à une maladie, des facteurs tels que l’alimentation, la flore intestinale ainsi que le stress ont une incidence sur l’état du système immunitaire.
Dans le monde du bassin de jardin, des densités de population élevées et d’autres facteurs de stress peuvent provoquer un affaiblissement du système immunitaire. En cas de maladie, on ne dispose pas toujours de médicaments efficaces, appropriés et autorisés par la législation (problème des antibiotiques !). Et c’est pourquoi la prévention doit toujours être une priorité. Pour cela, un système immunitaire intact est décisif. On peut y contribuer avec une alimentation équilibrée, adaptée à l’espèce, ainsi qu’avec des conditions de maintenance aussi bonnes que possible.
L’utilisation de compléments fonctionnels dans les aliments permet également de renforcer de manière ciblée la santé immunitaire des animaux d’agrément.
Les substances naturelles, telles que l’astaxanthine, analogue à une vitamine et qui renforce les couleurs, et les bêta-glucanes extrêmement efficaces, se distinguent par une action stimulante sur le système immunitaire.
De nombreuses études ont également démontré l’efficacité des mannanes-oligosaccharides (MOS) qui, comme les bêta-glucanes, proviennent des parois cellulaires de la levure de bière et ont un puissant effet stimulant sur l’immunité. Les glucides ramifiés, qui font partie des prébiotiques, améliorent la santé de l’intestin et l’immunité. Ils réduisent notamment la croissance des agents pathogènes en les empêchant de se fixer dans la muqueuse intestinale. L’efficacité des défenses immunitaires propres à l’organisme est augmentée et les animaux deviennent plus résistants. C’est ainsi que l’utilisation de MOS améliore le bien-être et la longévité des animaux maintenus.
Les MOS bloquent la fixation des bactéries potentiellement pathogènes ( à gauche)